Microgreffes capillaires

Non, L’intervention ambulatoire est peu douloureuse. Elle se déroule sous anesthésie locale simple, administrée par des injections d’une solution de lidocaïne, comme pour une anesthésie chez le dentiste. La douleur est infime et fonction des patients. Une crème anesthésiante pourra être administrée avant l’anesthésie. Il n’y a le plus souvent peu ou pas de douleur postopératoire, au plus une sensation de tissu tendu au niveau de la suture mais qui ne dure que quarante huit à soixante douze heures.

Oui, Les cheveux implantés le sont de façon définitive et naturelle. Ils ne tombent plus car ils sont prélevés sur cette zone occipitale à programmation indéterminée (zone où les cheveux repoussent toujours).

Oui, Il s’agira en tout premier lieu de déterminer l’origine de la chute de cheveux. Dans la plupart des cas, il s’agira d’une alopécie androgénique, mais d’autres causes seront aussi possibles et il faudra les détecter (: effluvium télogène, pelade, alopécie triangulaire, alopécie fibrosante en bande, maladie endocrinienne, problème hormonal etc). L’absence de contre indication médicale à cette intervention sera nécessaire.

Les techniques ont évoluées au point de pouvoir positionner sur les zones d’alopécie des greffons de plus en plus minuscules, contenant de 1 à 4 cheveux exactement comme ils sont disposés naturellement sur le cuir chevelu, ceci permettant un résultat d’une extrême finesse et d’aspect tout à fait naturel.

Ces nouvelles techniques permettent de repousser les limites des indications, comme c’est le cas des alopécies féminines, où la microgreffe de cheveux permet de réaliser une augmentation de la densité capillaire par apport de nouveaux cheveux extrêmement fins, sans abîmer les autre cheveux de la partie atteinte. Ceci permettant une augmentation de la masse de cheveu sans aspect visible de l’opération, le coté naturel de la repousse est conservé grâce au respect de la répartition d’unités folliculaires.

Des petites croûtes sont visibles sur les micro greffons pendant huit à dix jours. Elles seront éliminées progressivement. Un shampoing dès la 48ème heure en facilitera et accélérera l’élimination.

Un œdème du front reste assez fréquent, il apparaît quarante huit heures après l’intervention et peut durer de deux à quatre jours. Il est indolore et disparaît progressivement en descendant du front vers les paupières qui peuvent, certaines fois, être aussi un peu gonflées, voire légèrement ecchymosées. Pas de douleur, juste une tension au niveau de la suture après l’intervention juste au niveau de la zone prélevée.

Un traitement adapté pourra être prescrit juste après l’intervention dans le but de réduire ces effets. Le fil de suture sera retiré après dix à quinze jours.

Au niveau de la zone donneuse occipitale, la cicatrice est quasiment invisible, elle ne mesure que dix à quinze centimètre de long et moins de 3mm de large. De surcroît, elle sera cachée par les cheveux adjacents.

Une technique moderne de suture la repousse des cheveux pourra se faire au travers de cette cicatrice la rendant ainsi totalement invisible.

Au niveau de la zone receveuse, les cheveux ne commenceront à repousser qu’à partir du 3ème mois. Ils seront en premier lieu d’une grande finesse, comme les cheveux d’un nourrisson, puis petit à petit, ils reprendront une taille et un diamètre normal dans les 90 jours qui suivront. Le résultat pourra être probant après une seule séance. Lorsque la zone receveuse est fortement dégarnie, prévoir une deuxième séance de greffe de cheveux selon le résultat.

Le coût dépend de plusieurs facteurs :

• le type de l’intervention ;
• la quantité de tissu prélevé et la quantité de microgreffons implantés ;
• le nombre de séances ;